La sexologie, de quoi parle t'on ?

La sexologie est une discipline récente qui se consacre à l'étude, l'évaluation et le traitement des aspects liés à la santé sexuelle. Elle englobe une approche médicale, psychologique et éducative pour aider les individus, les couples ou les groupes à mieux comprendre leur sexualité et à résoudre des problématiques spécifiques comme les troubles du désir, de l'excitation, de l'érection, de l'orgasme ou encore les douleurs pendant les rapports. Pratiquée par des professionnels qualifiés, souvent médecins ou professionnels de la santé spécialisés, cette démarche vise à établir un dialogue bienveillant et respectueux, permettant à chacun de trouver des solutions adaptées à ses besoins et de vivre une sexualité épanouissante. Que ce soit pour surmonter des blocages, améliorer la communication dans le couple ou gérer des dysfonctions sexuelles, la sexologie offre un espace sécurisé et confidentiel pour explorer et renforcer la santé sexuelle.

La richesse des sexualités : Apprendre à mieux les comprendre

La sexualité vanille

La sexualité vanille, souvent décrite comme une approche classique et traditionnelle de l’intimité, met l’accent sur la simplicité et le naturel des relations physiques. Loin des pratiques ou des explorations plus audacieuses, elle se concentre sur le respect mutuel, l’écoute et le plaisir partagé dans un cadre rassurant. Ce terme ne cherche pas à dévaloriser, mais plutôt à célébrer une forme de sexualité qui privilégie le lien émotionnel et l’harmonie entre les partenaires. Pour certains, elle représente un espace sécurisant où les besoins et les désirs s’expriment de manière spontanée et sans pression. En fin de compte, la sexualité vanille se révèle être bien plus qu’un cliché : c’est une invitation à se reconnecter à l’essentiel et à savourer une complicité authentique avec son ou sa partenaire.

Les sexualités alternatives

Les sexualités alternatives regroupent une variété d’orientations et de pratiques sexuelles qui diffèrent des normes traditionnelles souvent perçues comme "majoritaires". Ce terme inclut, entre autres, les orientations telles que l’homosexualité, la bisexualité, la pansexualité, l’asexualité, ainsi que des pratiques ou dynamiques relationnelles telles que le polyamour ou les relations consensuelles non monogames. Ces sexualités ne sont ni nouvelles ni marginales, mais elles ont souvent été incomprises ou stigmatisées dans de nombreuses cultures. Il est essentiel de promouvoir une meilleure compréhension et un respect mutuel pour ces diversités afin de bâtir une société plus inclusive. En célébrant ces différences, nous contribuons à une vision du monde où chacun peut exprimer librement son identité et ses choix, sans crainte de jugement ou de discrimination.

Les sexualités Kink

Les sexualités kink, souvent méconnues ou mal comprises, représentent une facette riche et variée de l'expression humaine. Contrairement aux stéréotypes qui peuvent les entourer, elles englobent un large éventail de pratiques et de préférences, allant du BDSM aux jeux de rôles, en passant par des formes plus subtiles d'exploration sensorielle. Ces pratiques reposent sur des principes fondamentaux tels que le consentement, la communication et le respect mutuel, offrant un cadre sécurisé pour expérimenter et approfondir sa connexion à soi et à l'autre. S'engager dans un univers kink, c'est avant tout se donner la possibilité de mieux comprendre ses désirs, de repousser certaines limites personnelles et d'élargir son champ de plaisir, toujours dans une démarche saine et consensuelle. Que vous soyez curieux de découvrir cet univers ou déjà familier avec ses pratiques, les sexualités kink sont avant tout une invitation à embrasser pleinement la diversité et la richesse des expériences humaines.

Les paraphilies

Les paraphilies désignent des attirances sexuelles ou des comportements atypiques qui diffèrent de ce qui est généralement considéré comme normatif. Ces préférences peuvent impliquer des objets, des situations, des personnes ou des pratiques spécifiques. Il est important de noter que toutes les paraphilies ne sont pas problématiques ou dangereuses. Certaines, comme le fétichisme, peuvent être parfaitement consensuelles et inoffensives dans le cadre d'une relation entre adultes consentants. Toutefois, certaines paraphilies, notamment celles impliquant le non-consentement ou des actes illégaux, soulèvent des questions éthiques et juridiques. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez ressentez une détresse liée à ces comportements ou attirances, il peut être utile de consulter un professionnel de santé mentale pour un accompagnement adapté.

Les troubles paraphiliques

Les troubles paraphiliques désignent des comportements ou des intérêts sexuels atypiques qui provoquent une détresse personnelle, des difficultés sociales, ou qui impliquent des actes non consentis. Bien que certaines paraphilies puissent être inoffensives et pratiquées de manière consensuelle, elles sont qualifiées de "troubles" lorsqu'elles entraînent un mal-être significatif ou un impact négatif sur la vie quotidienne de l'individu, ou si elles comportent des risques ou des atteintes aux droits d'autrui. Ces troubles peuvent inclure, par exemple, l'exhibitionnisme, le voyeurisme, ou encore les pratiques impliquant des partenaires non consentants. Il est important de noter que les troubles paraphiliques nécessitent souvent une prise en charge adaptée, combinant thérapie psychologique et, dans certains cas, un soutien médical. Si vous ou quelqu'un que vous connaissez pensez être concerné, n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour une évaluation et un accompagnement appropriés.

Les homosexualités : De quoi parle t-on ?

Le terme « les homosexualités » désigne la diversité des expériences, des identités et des expressions liées aux attirances entre personnes de même sexe. Contrairement à une vision uniforme, ce mot reflète la pluralité des vécus individuels et des contextes culturels. Les homosexualités englobent des réalités différentes, qu'elles soient émotionnelles, romantiques ou physiques, et elles varient selon les époques, les régions et les sociétés. Il est important de reconnaître et de respecter cette diversité pour construire des sociétés inclusives où chacun puisse s’épanouir librement. Parler des homosexualités, c'est aussi parler de droits humains, de liberté d'être soi-même et de lutte contre les discriminations. Ensemble, nous pouvons avancer vers une meilleure compréhension et une acceptation mutuelle.

Les LGBTQIA+ : De quoi parle t on ?

Le sigle LGBTQIA+ est un acronyme utilisé pour représenter la diversité des identités de genre et des orientations sexuelles. Chaque lettre a une signification spécifique : L pour lesbienne, G pour gay, B pour bisexuel/le, T pour transgenre, Q pour queer ou en questionnement, I pour intersexe, et A pour asexuel/le ou allié/e. Le « + » inclut toutes les autres identités qui ne sont pas explicitement mentionnées mais qui font partie de cette communauté riche et diverse. Ce sigle met en avant l'importance de la reconnaissance, du respect et de l'inclusion pour toutes les personnes, quelle que soit leur identité ou orientation.

La réponse sexuelle

Les phases de la réponse sexuelle

Les principales dysfonctions sexuelles

Les troubles et dysfonctions dans les différentes phases

Les facteurs de gestions dans le couple

La santé de l'intime

La santé sexuelle

La santé sexuelle est un aspect essentiel de notre bien-être global, souvent sous-estimé ou mal compris. Elle inclut non seulement l'absence de maladies ou de dysfonctionnements, mais aussi une approche positive et respectueuse de la sexualité, des relations, et de la capacité à avoir des expériences sexuelles sécurisées et épanouissantes. Prendre soin de sa santé sexuelle, c’est avant tout s’informer, se protéger et communiquer ouvertement avec ses partenaires et les professionnels de santé. Cela passe par des pratiques comme l’utilisation de moyens de contraception adaptés, le dépistage régulier des infections sexuellement transmissibles (IST), ainsi que le respect de ses propres limites et celles des autres. En adoptant une approche proactive et bienveillante, vous pouvez non seulement protéger votre santé physique, mais aussi cultiver une vie intime plus harmonieuse et satisfaisante.

La vie intime

La vie intime est un aspect essentiel de notre bien-être émotionnel, physique et mental. Elle regroupe nos relations personnelles, notre sexualité, nos émotions les plus profondes et notre capacité à établir des connexions sincères avec les autres. Prendre soin de sa vie intime implique de cultiver la communication, le respect et la compréhension mutuelle entre partenaires, tout en étant à l'écoute de ses propres besoins et limites. Dans une société souvent marquée par la pression sociale ou des tabous, il est primordial de préserver un espace où l'on peut s'exprimer librement, sans jugement. Cela passe aussi par l'éducation, la sensibilisation et la prise de conscience autour des sujets liés à l'intimité. En fin de compte, entretenir une vie intime épanouissante contribue à une existence équilibrée et harmonieuse.

En savoir plus

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La Strategie Nationale De Sante Sexuelle 2017 2030 Pdf
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La Sante Sexuelle Et Reproductive Hcsp Pdf
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La santé sexuelle en consultation

La Sexualite Feminine En Consultation Pdf
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Site : Revue Médicale Suisse

Maladies chroniques et sexualité

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Obésité et sexualité

Site : Ligue contre l'obésité

Enquete Epidemiologique Sur Le Suproids Et Lobesite Odoxa X Obepi Pdf
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Site : Vivre avec mon obésité

Oncologie et sexualité

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Site : Ligue contre le cancer

La vie affective, relationnelle et sexuelle

Education à la sexualité

L'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle joue un rôle essentiel dans le développement personnel et social de chacun. Elle vise à transmettre des connaissances adaptées sur les relations, les émotions, le respect de soi et des autres, ainsi que sur la santé sexuelle. En favorisant des échanges ouverts et respectueux, cette démarche permet aux individus de mieux comprendre leurs sentiments, de construire des relations équilibrées et de faire des choix éclairés tout au long de leur vie. Accessible à tous, cette éducation contribue à lutter contre les stéréotypes, à promouvoir l'égalité et à prévenir les comportements à risque, tout en renforçant la confiance en soi et le respect mutuel. Investir dans une telle approche, c’est bâtir une société plus inclusive, informée et respectueuse des diversités

La sexualité humaine

La sexualité humaine est une facette essentielle et naturelle de l'expérience humaine, influencée par des facteurs biologiques, psychologiques, sociaux et culturels. Elle ne se limite pas uniquement aux relations sexuelles, mais englobe également l'identité de genre, l'orientation sexuelle, les désirs, les émotions, et les relations interpersonnelles. Chaque individu vit sa sexualité de manière unique, et elle peut évoluer tout au long de la vie. Comprendre et respecter cette diversité est essentiel pour créer une société inclusive et bienveillante. En cultivant une éducation sexuelle adaptée, en abordant ces sujets avec ouverture et sans tabous, nous pouvons promouvoir des relations saines et épanouies, tout en luttant contre les stigmatisations ou les idées reçues qui entourent encore ce domaine universel et complexe.

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Sites :

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Les questionnaires de diagnostic en sexologie 

L'éjaculation prématurée

Premature Ejaculation Profile (PEP)

Veuillez répondre aux questions en pensant à votre activité sexuelle actuelle :

Q1 En qui concerne vos rapports sexuels au cours du dernier mois, vous diriez que votre satisfaction a été :

1 = Très mauvaise

2 = Mauvaise

3 = Correcte

4 = Bonne

5 = Très bonne

Q2 Au cours du dernier mois votre contrôle de l’éjaculation au cours de vos rapports sexuels a été :

1 = Très mauvais

2 = Mauvais

3 = Correct

4 = Bon

5 = Très bon

Q3 Au cours du dernier mois, la rapidité avec laquelle vous avez éjaculé lors de vos rapports sexuels avec pénétration vous-a-t-elle contrarié ?

1 = Pas du tout

2 = Un peu

3 = Modérément

4 = Beaucoup

5 = Extrêmement

Q4 Au cours du dernier mois, la rapidité avec laquelle vous avez éjaculé lors de vos rapports sexuels avec pénétration a-t-elle compliqué vos relations avec votre partenaire ?

1 = Pas du tout

2 = Un peu

3 = Modérément

4 = Beaucoup

5 = Extrêmement

Le trouble de l'érection

Ce questionnaire, en 5 questions, permet d'évaluer vos troubles de l'érection au cours des 6 derniers mois :

Au cours des six derniers mois :

 I. A quel point étiez-vous sûr de pouvoir avoir une érection et de la maintenir ?

1. Pas sûr du tout

2. Pas très sûr

3. Moyennement sûr

4. Sûr

5. Très sûr

 

II. Lorsque vous avez eu des érections à la suite de stimulations sexuelles, avec quelle fréquence votre pénis a-t-il été suffisamment rigide (dur) pour permettre la pénétration ?

0. Je n'ai pas été stimulé sexuellement

1. Presque jamais ou jamais

2. Rarement (beaucoup moins que la moitié du temps)

3. Quelquefois (environ la moitié du temps)

4. La plupart du temps (beaucoup plus que la moitié du temps)

5. Presque tout le temps ou tout le temps

 

III. Lorsque vous avez essayé d'avoir des rapports sexuels, avec quelle fréquence avez-vous pu rester en érection après avoir pénétré votre partenaire ?

0. Je n'ai pas essayé d'avoir de rapports sexuels

1. Presque jamais ou jamais

2. Rarement (beaucoup moins que la moitié du temps)

3. Quelquefois (environ la moitié du temps)

4. La plupart du temps (beaucoup plus que la moitié du temps)

5. Presque tout le temps ou tout le temps

 

IV. Pendant vos rapports sexuels, à quel point vous a-t-il été difficile de rester en érection jusqu'à la fin de ces rapports ?

0. Je n'ai pas essayé d'avoir de rapports sexuels

1. Extrêmement difficile

2. Très difficile

3. Difficile

4. Un peu difficile

5. Pas difficile

 

V. Lorsque vous avez essayé d'avoir des rapports sexuels, avec quelle fréquence en avez-vous été satisfait ?

0. Je n'ai pas essayé d'avoir de rapports sexuels

1. Presque jamais ou jamais

2. Rarement (beaucoup moins que la moitié du temps)

3. Quelquefois (environ la moitié du temps)

4. La plupart du temps (beaucoup plus que la moitié du temps)

5. Presque tout le temps ou tout le temps

Interprétation :

Trouble de l'érection sévère (score de 5 à 10), modéré (11 à 15), léger (16 à 20), fonction érectile normale (21 à 25) et non interprétable (1 à 4).

Le trouble du désir chez la femme

Questionnaire DSDS (Decreased Sexual Desire Screener)

Répondre par OUI ou NON

1.Trouviez-vous que le désir ou l’intérêt que vous portiez auparavant aux activités sexuelles était suffisant et qu’il était une source de satisfaction pour vous?
2. Avez-vous remarqué que votre désir sexuel ou votre intérêt pour les activités sexuelles a baissé?
3. La baisse de votre désir sexuel ou de votre intérêt pour les activités sexuelles vous préoccupe-t-elle?
4. Aimeriez-vous ressentir plus de désir sexuel ou d’intérêt pour les activités sexuelles?
5. Veuillez cocher tous les facteurs suivants qui, selon vous, pourraient jouer un rôle dans la baisse de votre désir sexuel ou de votre intérêt pour les activités sexuelles que vous vivez actuellement.
A. Une opération chirurgicale, une dépression, une blessure ou un autre problème médical
B. La consommation de médicaments, de drogues ou d’alcool
C. Une grossesse, un accouchement récent, des symptômes de ménopause
D. D’autres problèmes sexuels (douleur, diminution de l’intensité de l’excitation ou de l’orgasme)
E. Les problèmes sexuels de votre partenaire
F. Une relation insatisfaisante ou un mécontentement envers votre partenaire
G. Le stress ou la fatigue


ANALYSE DES RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE
• Si vous avez répondu « NON » à l’une ou l’autre des questions numérotées 1 à 4, vous ne répondez pas aux critères
définissant la baisse de désir sexuel généralisée et acquise.
• Si vous avez répondu « OUI » aux questions 1 à 4 et que vous avez répondu « NON » à tous les facteurs énumérés à la question 5, vous répondez aux critères définissant la baisse de désir sexuel généralisée et acquise.
• Si vous avez répondu « OUI » aux questions 1 à 4 et « OUI » à n’importe lequel des facteurs énumérés à la question 5,
il revient au sexologue de déterminer si les réponses à cette dernière pointent en direction d’un autre diagnostic que la baisse
de désir sexuel généralisée et acquise.

Les affections concomitantes telles qu’un trouble de l’excitation sexuelle ou de l’orgasme n’excluent pas forcément la coexistence d’une baisse de désir sexuel généralisée et acquise.

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